07 Novembre

Beaucoup de gibier pour notre dernier jour, et les chiens se sont régalés.
Casper le vieux breton qui n'impressione pas par sa vitesse mais qui a gardé le même rythme pendant 5 jours et révise les endroits les plus durs pour trouver le gibier. Furio épagneul breton également qui a acquis une expérience lui permettant de bloquer ces oiseaux difficiles voir très difficiles à cette époque de l'année.
Ice, jeune pointer aux arrêts brutaux qui termine la semaine au même rythme que le premier jour.
Louping, pointer, sûrement celle qui a fait le plus de progrès cette semaine, elle a tout d'abord observé puis adapté sa quête au terrain, n'a pas rechigné les couverts difficile et termine son séjour sur deux magnifiques arrêts, très expressifs sur des faisans parfaitement bloqués.
Cody,épagneul breton, une grande expérience, comme son maître avec qui il forme un duo très efficace, très tenace sur les coqs pietards, et toujours très fier au rapport.
Et enfin le petit Lucky, épagneul breton qui a seulement 20 mois en est à son deuxième séjour en Roumanie nous a gratifié de nombreux arrêts sur faisans, sur une caille retardataire et termine son séjour par un arrêt sur bécasse que son maître lui offre en fin de journée. Encore de bien belles années devant lui car il a déjà une solide expérience.
J'ai parlé beaucoup des chiens et peux des maîtres, avec qui j'ai passé un excellent séjour dans une excellente ambiance, dans le respect des règles de l'art de la chasse.
La saison petit gibier 2016 en Roumanie s'arrête pour moi, je rentre au bercail où les températures estivales vont me changer d'ambiance.

Les chasseurs de sangliers ont également fait un joli tableau dont un gros mâle mais peu armè. 

06 novembre

Ce matin, pour faire reposer les chiens nous partons faire la passée aux canards sur l'Olt.
Les conditions ne sont pas favorables, absence totale de vent et 7° en dessous de 0 pour attendre au poste.
Les sarcelles d'hiver arrivent les premières, les siffleurs se font entendre, nous verrons pilets milouins morillons chipeaux et colverts.
A 9h30 y nous décidons de partir, il n'y a plus de mouvements et le froid commence à nous envahir.
Après une soupe bien chaude et le repas pris à l'auberge nous partons chasser avec les chiens.
La matinée de repos leur a fait du bien et ils travailleront très bien les faisans avec de nombreuses occasions souvent sur des poules malheureusement.

05 novembre

Direction la vallée du Danube ce matin, sur la route le thermomètre descends jusqu'à-7°,la campagne est givrée.
Dès nos premiers pas dans la friche à côté de la voiture, les chiens sont déjà à l'arrêt et c'est un démarrage plutôt encourageant avec de nombreux envols.
Dans la matinée nous trouverons des concentrations d'une vingtaine de faisans, un très joli spectacle mais une journée difficile pour les chiens, qui ont eu du mal à bloquer ses faisans pietards.
Après midi nous levons deux compagnies de perdrix, une que nous laisseront tranquille car peu d'oiseaux, la deuxième qui comportait une douzaine d'individus a été plus maline que nous...
A notre arrivée à l'auberge l'équipe qui chassait le sanglier a le sourire, 13 animaux dont un magnifique Trophée.

04 novembre

Ce matin nous partons chasser les perdrix, notre guide connaît plusieurs compagnies et tout le monde est bien motivé, à midi après avoir fait toutes les remises nous n'avions pas eu la chance de coincer une seule compagnie.
Nous décidons donc de faire les friches en bordures de forêt où nous leverons de nombreux faisans et une bécasse très bien travaillée par les chiens, qui viendra orner le tableau.

03 novembre

La neige a disparue même si les températures restent voisines de 0,°
L'équipe est composée de 4 chasseurs, 2 pointers et 4 epagneuls bretons.
Tout le monde est motivé pour en découdre avec les diaboliques faisans de la vallée de l'Olt.
Le premier coq se fait surprendre dans des herbes sèches et sera arrêté dans son élan par un joli tir au calibre 20. Nous verrons plusieurs coqs sur la première traque mais peu se laissent bloquer par les chiens qui travaillent plus volontiers les poules.
Devant la situation notre guide nous autorise à prélever quelques poules, juste récompense pour le travail des jeunes chiens.
Nous leverons deux compagnies de perdrix, mais un seul oiseau ornera le tableau. Sur un très bel arrêt, une bécassine gicle pour compléter la diversité de cette chasse à la billebaude.

30 Novembre

C'est la dernière journée pour ce groupe et le moral est bien bas, nous partons dans le froid pour tenter une passée aux oies, rien ne va plus...
Pendant que nous allons voir avec les guides si il y a l'objet de nos désir sur l'Olt le peu de brouillard sur la plaine se dissipe, quand un message m'annonce une bande de 300 oies posées.
Nous tentons une manœuvre pour les renvoyer mais les oiseaux sont malins.
Vraisemblablement la même bande reviens sur nos postes, accroche sur le premier et commence à casser les ailes , Gabi, notre guide me regarde avec un grand nourrir, mais l'impatience des postés ne laissera pas descendre suffisamment.Dés lors nos guides décident de lever le camp et aller traquer les faisans.
Jusqu'en début d’après midi nous lèverons quelques oiseaux qui ne sont pas l'ombre du reflet des densités présentes.
Aprés un séjour où tout nous a réussi, ce brutal coup de froid et de neige a complètement bouleversé le comportement des oiseaux, nous sommes passé de 12° à - 3° en 24 heures, les canards et les oies se sont déplacés, les faisans ont regagné les grands bois, et la chasse fut désastreuse pour nous.